Aujourd’hui, je vous emmène avec moi sur l’île de Bréhat, un joyau niché au large des côtes bretonnes. Accompagné de mes parents, nous avons décidé de découvrir cette île pittoresque à pied, parcourant près de 14 kilomètres dans une journée mémorable. Sans aucun doute l’un de mes coups de cœur en Bretagne
Notre découverte de l’île de Bréhat a commencé par une traversée en bateau depuis la pointe de l’Arcouest. La traversée d’environs 40min était commentée par un véritable passionné de l’île, ce qui se ressentait clairement dans ses explications. Les vagues scintillaient sous les premiers rayons du soleil, et l’air marin embaumait nos sens. À bord du navire, nous avons observé avec émerveillement la côte s’éloigner progressivement, laissant derrière nous le tumulte du continent et nous imprégnant de l’excitation de cette aventure insulaire.
Dès notre arrivée sur l’île, nous avons été instantanément séduits par sa beauté sauvage et préservée. L’île de Bréhat, surnommée « l’île aux fleurs », a dévoilé ses paysages époustouflants à mesure que nous parcourions ses sentiers à pied. Des jardins splendides, des maisons de pêcheurs colorées et des panoramas à couper le souffle nous ont transportés dans un véritable conte de fées. Bon, d’accord, j’exagère un peu, mais je me suis vraiment senti bien sur cette île.
En explorant l’île de Bréhat, nous avons été fascinés par la tranquillité qui régnait, un avantage de voyager en basse saison. Bien que nous ayons manqué de peu l’éclosion des fleurs, le charme de l’île était toujours présent.
Nous avons eu la chance de discuter avec une dame, propriétaire d’une magnifique maison, qui nous a raconté son quotidien sur l’île. Curieux, nous lui avons posé la question qui nous titillait : le coût de la vie insulaire. Sa réponse nous a agréablement surpris. Vivre sur l’île n’est pas plus cher, contrairement aux idées reçues, car les habitants ne sont pas influencés par les milliers de panneaux publicitaires des grandes villes. Elle n’avait pas la télévision, pas de voiture, donc pas de carburant ni d’assurances. La vie sur l’île se fait principalement à vélo, et c’est tellement agréable.
De plus, nous avons découvert de petits potagers et même une mini boutique en libre-service où les gens pouvaient se servir et laisser l’argent dans une boîte. J’adore le concept, et en prime, les produits étaient moins chers que sur le continent, et ils étaient bio ! Environ 350 personnes vivent toute l’année sur l’île, mais attention, pendant la période estivale, accrochez-vous bien, car il peut y avoir près de 4000 personnes sur l’île !
Nous avons fait une pause déjeuner au pied du phare de Paon, la vue était simplement dingue ! Entre les roches rosées, la mer d’un bleu clair et les goélands, nous nous sentions parfaitement bien. Après ce repas bien mérité, nous avons continué notre exploration en montant au sommet du phare, avant de prendre le chemin du retour en passant par la charmante chapelle Saint-Michel.
En fin de journée, nous étions émerveillés par tout ce que nous avions vu, mes jambes étaient en feu. J’avais juste envie de m’installer sur la place principale du bourg pour prendre une bonne bière en terrasse, (à consommer avec …mes parents ). Si mes parents étaient déjà venus sur l’île, pour moi, c’était une première ! J’en garderai un très bon souvenir. Maintenant, il était temps de retourner vers le port pour prendre le bateau, ce qui m’a permis de rêvasser à cette journée pendant la traversée vers le continent.
Si vous êtes amateurs de paysages sauvages, authentiques, calmes et riches en couleur, l’île de Bréhat est un endroit à ne pas manquer si vous êtes dans le secteur. Ah, j’oubliais de mentionner qu’il y a un parking disponible pour environ 7 € la journée, et si, comme moi, vous voyagez en véhicule aménagé, vous trouverez des endroits aux alentours pour passer la nuit en toute tranquillité.
Pour tout renseignement : Office du tourisme de Bréhat
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